A contre-coeur

De imagina
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010404a

Description

Réalisé sur PC avec Logic audio. Instruments : Roland JV-101, Carte Scope de Craemware, VSTi.

Avec la voix féminine d'Angy.

Commentaires

Au départ, l'idée était de faire écrire un texte à quelqu'un mais, après avoir bien rit, je me suis dit que c'était bien comme cela.

Le texte est en yaourt.

Écouter A contre-coeur

  • Année : 2001
  • Durée : 3'37
  • Format : ogg (stéréo)
  • Masse : 3,4 Mo

Texte

A notre époque, on voit trop souvent des gens pratiquer un métier qui n'est pas le leur et travailler à contre-cœur,
attendant la fin de la journée pour rentrer chez-eux,
la fin de la semaine pour se reposer,
la fin du mois pour toucher leur salaire,
la fin de l'année pour partir en vacances,
et la fin de leur vie pour être en retraite...
- Et après ? -
Ils passent ainsi à côté de leur vie,
installant de la rancune et de la haine dans leur cœur,
accusant le monde entier de leur malheur.
Et puis ils meurent,
sans avoir jamais vraiment vécu.
- Quelle drôle de vie ! -
A notre époque, on voit trop souvent des gens vivre dans des maisons qui ne sont pas les leurs et cohabiter à contre-cœur,
Épiant derrière la porte le voisin qui monte
Surveillant par la fenêtre celui qui descend
Oubliant trop facilement le vieux qui ne bouge plus
Mais n'oubliant pas de hurler sur les enfants qui sont bien trop bruyants
Attendant la fin de l'été car il fait trop chaud
Et la fin de l'hivers car il fait trop froid
Rêvant d'une maison plus grande car celle-ci est trop petite
Ou râlant pour tout ce qu'il y a faire dans celle-là qui est bien trop grande)
- Et alors ? -
Ils passent ainsi à côté de leur vie,
installant de la rancune et de la haine dans leur cœur,
accusant le monde entier de leur malheur.
Et puis ils meurent,
sans avoir jamais vraiment vécu.
- Quelle drôle de vie ! -
A notre époque, on voit trop souvent des gens emprunter des chemins qui ne sont pas les leurs et communiquer à contre-cœur,
Attendant que l'autre se taise pour parler
Ou attendant qu'il parle à leur place
Faisant la gueule quand on les dépasse
Et aussi quand on est trop près derrière
Tout ça va trop ou pas assez vite, ce n'est jamais comme il faut...
- Et pourtant ? -
Il suffirait pourtant de si peu
Seulement un sourire et une ouverture du cœur
Arrêter de croire que c'est l'autre qui crée mon malheur
Et puis bouger pour ne pas mourir,
sans avoir jamais vraiment vécu.
- Quelle super de vie ! -