Bien (le) et le mal : Différence entre versions

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Le bien et le mal n'existent pas en tant qu'objet. Ils ne sont que des conséquences de nos actions et de nos attitudes. En gros l'action de faire don de sa vie aux autres génère du bien et inversement, l'action de prendre la vie des autres pour son propre compte génère du mal.
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Le bien et le mal n'existent pas en tant qu'objet. Ils ne sont que des conséquences de nos actions et de nos attitudes. En gros l'action de faire don de sa vie aux autres génère du bien et inversement, l'action de prendre la vie des autres pour son propre compte génère du mal. Le mal et le bien n'existe pas en dehors de la pensée qui juge.
 
(Le mal et le bien n'existe pas, ils sont créé par la pensée qui juge.)
 
   
 
Le plaisir "fait du bien" et la douleur "fait du mal". Mais ce n'est pas le bien et le mal. Ce sont des sensations agréables ou désagréables. Un poison peut avoir bon goût et, inversement, un remède peut avoir mauvais goût. Le remède soigne et donc, sur ce plan, il fait du bien. Mais il procure une sensation désagréable, de souffrance, quand on le boit. Le plaisir et la souffrance ne sont pas des objets fiables sur lesquels fonder un système de bien et mal.
 
Le plaisir "fait du bien" et la douleur "fait du mal". Mais ce n'est pas le bien et le mal. Ce sont des sensations agréables ou désagréables. Un poison peut avoir bon goût et, inversement, un remède peut avoir mauvais goût. Le remède soigne et donc, sur ce plan, il fait du bien. Mais il procure une sensation désagréable, de souffrance, quand on le boit. Le plaisir et la souffrance ne sont pas des objets fiables sur lesquels fonder un système de bien et mal.
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C'est le combat fondamental du monde. C'est une lutte du bien contre le mal. Il ne s'agit plus de politique, ni même de philosophie ou de religion. Il s'agit de la survie du monde et de l'espèce. De toutes les espèces. Pas seulement de la nôtre. Il s'agit d'une lute de la vie contre l'entropie. Il s'agit de savoir quel camp l’on choisie. Les violences, la paix, l'économie et toutes les bourses du monde, les pouvoirs des petits rois comme des grands, tout cela est futile car tout cela va disparaître si le mal continue de dominer et faire croire à tous les êtres vivants doués de plus ou moins de raison que le bien et le mal n'existent pas. C'est juste que nous n'avons plus les repères qui nous permettent le discernement.
 
C'est le combat fondamental du monde. C'est une lutte du bien contre le mal. Il ne s'agit plus de politique, ni même de philosophie ou de religion. Il s'agit de la survie du monde et de l'espèce. De toutes les espèces. Pas seulement de la nôtre. Il s'agit d'une lute de la vie contre l'entropie. Il s'agit de savoir quel camp l’on choisie. Les violences, la paix, l'économie et toutes les bourses du monde, les pouvoirs des petits rois comme des grands, tout cela est futile car tout cela va disparaître si le mal continue de dominer et faire croire à tous les êtres vivants doués de plus ou moins de raison que le bien et le mal n'existent pas. C'est juste que nous n'avons plus les repères qui nous permettent le discernement.
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je suis en équilibre sur l'aiguille de la balance, entre les deux plateaux du bien et du mal. D'un côté , il y a mon amour, de l'autre ma haine. Amour pour la vie, haine envers mes semblables qui la salissent et la détruisent. A chaque instant, je dois décider de quel côté faire pencher la balance et parfois, c'est difficile. La facilité serait de me laisser sombrer du côté obscur et de m'endormir. Mais quelque chose me retient. Les rires des enfants, la beauté d'une femme, les splendeurs de la nature, l'histoire émouvante d'une passion, tout ceci me retient et c'est sur ces choses que je m'accroche pour ne pas faire moi-même ce que je hais le plus au monde : détruire.
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Le problème est là : tous sont comme cela. Tous, nous sommes des borderliners, mi ange, mi démon, capables du pire comme du meilleur.
   
   

Version du 22 octobre 2021 à 11:34

Le bien et le mal n'existent pas en tant qu'objet. Ils ne sont que des conséquences de nos actions et de nos attitudes. En gros l'action de faire don de sa vie aux autres génère du bien et inversement, l'action de prendre la vie des autres pour son propre compte génère du mal. Le mal et le bien n'existe pas en dehors de la pensée qui juge.

Le plaisir "fait du bien" et la douleur "fait du mal". Mais ce n'est pas le bien et le mal. Ce sont des sensations agréables ou désagréables. Un poison peut avoir bon goût et, inversement, un remède peut avoir mauvais goût. Le remède soigne et donc, sur ce plan, il fait du bien. Mais il procure une sensation désagréable, de souffrance, quand on le boit. Le plaisir et la souffrance ne sont pas des objets fiables sur lesquels fonder un système de bien et mal.


Nous tuerons le monde à force de vouloir ignorer l'existence du mal.


Le bien et le mal sont des notions relatives, bien sûr. En philosophie tout comme en sciences, les vérités dépendent d'un référentiel et ce qui est vrai dans un référentiel est faux dans un autre. Cela n'empêche toutefois pas ces vérités d'exister. Ainsi, le bien et le mal existent relativement à un contexte. Si le contexte change, les notions de bien et de mal change jusqu'à parfois s'inverser.

Nous vivons une époque où il est devenu extrêmement difficile de reconnaître les référentiels du bien et du mal. Nous sommes dans une période troublée par les brassages de populations entraînent des doutes partout dans le monde au sujet de certitudes que les traditions ne remettaient jamais en question auparavant. Les peuples perdent leurs repères et l'humanité, en tant que peuple mondial unique, s'en cherchent de nouveaux. On peut dire que l'humanité toute entière est actuellement dans l'obscurité. Cette obscurité conduit les uns vers un esprit de recherche sincère, les autres vers le désespoir, le suicide ou les extrémismes.

Le bien et le mal sont des récipients vides que nous pouvons remplir à des sources variées. L'eau de ces sources n'ont pas toutes le même goût. Le bouddhisme de Nichiren est une source qui peut remplir tous les récipients du bien et du mal de toute l'humanité avec une eau au goût unique et capable de réjouir tous les êtres vivants de ce monde.


C'est le combat fondamental du monde. C'est une lutte du bien contre le mal. Il ne s'agit plus de politique, ni même de philosophie ou de religion. Il s'agit de la survie du monde et de l'espèce. De toutes les espèces. Pas seulement de la nôtre. Il s'agit d'une lute de la vie contre l'entropie. Il s'agit de savoir quel camp l’on choisie. Les violences, la paix, l'économie et toutes les bourses du monde, les pouvoirs des petits rois comme des grands, tout cela est futile car tout cela va disparaître si le mal continue de dominer et faire croire à tous les êtres vivants doués de plus ou moins de raison que le bien et le mal n'existent pas. C'est juste que nous n'avons plus les repères qui nous permettent le discernement.


Bordeline

je suis en équilibre sur l'aiguille de la balance, entre les deux plateaux du bien et du mal. D'un côté , il y a mon amour, de l'autre ma haine. Amour pour la vie, haine envers mes semblables qui la salissent et la détruisent. A chaque instant, je dois décider de quel côté faire pencher la balance et parfois, c'est difficile. La facilité serait de me laisser sombrer du côté obscur et de m'endormir. Mais quelque chose me retient. Les rires des enfants, la beauté d'une femme, les splendeurs de la nature, l'histoire émouvante d'une passion, tout ceci me retient et c'est sur ces choses que je m'accroche pour ne pas faire moi-même ce que je hais le plus au monde : détruire.

Le problème est là : tous sont comme cela. Tous, nous sommes des borderliners, mi ange, mi démon, capables du pire comme du meilleur.



Mots-clés : bien, mal


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