Privé
Zone privée, réservée à des proches.
Sommaire
[masquer]Quelques bricoles commises avec ma première amoure dans le début des années 1980.
A l'époque, je travaillais avec un piano électronique, un Yamaya CP35, une basse imitation Fender et un Revox A77. Parois aussi quelques bricoles comme des gamelles en fer blanc qui servaient de percussions.
Les textes sont des poèmes de Laurence Day qui à la base n'avaient pas été écrits pour être mis en musique.
Amer, amer...
La toute première chanson que nous avions faite ensemble. La version 1 est chantée par une amie dont j'ai oublié le nom mais pas celui de son père : Daniel Siret. Ce dernier avait écrit et publié un recueil de poèmes qui s'appelait "Amours océanes". J'en avait mis certains en musique. La deuxième est chantée par Laurence.
Texte
Sur un vieux tas de pierre A mordre la poussière A sucer le présent Comme un morceau de zan amer Je resterai sirène Ou encore un peu sorcière Je resterai encore A longer le canal Un gant de boxe au cœur Et la mémoire en sueur Qui me fait mal Qui me fait peur Exorciser la mal Avec des crayons de couleur Un rimmel à cent balles Et tant de projets en fleur Je resterai encore Comme on va à cloche-pied Je pousserai mon galet De la terre jusqu'au ciel Avec un rien de fiel Au fond de mon palais Je resterai encore Comme on mime sa mort En attendant que la brume Lentement me consume Petite sirène sur le port Je resterai encore peut-être un peu sorcière Tout le long du canal En rade sur le quai Mon âme sous le bras Comme un colis piégé Sur un vieux tas de pierre A mordre la poussière A sucer le présent Comme un morceau de zan amer, amer, amer
Poupée mécanique
Une chanson pour les jeunes femmes qui cherche à échapper à l'étroit cadre dans lequel on aimerait les garder. Version 1 chantée par Laurence, version 2 chantée par moi et l'instru en version 3.
Texte
Pourquoi est-ce qu'ils me fond Le coeur comme une boîte à musique Moi qui n e suis qu'une poupée Je voulait simplement jouer Avec le temps des mécaniques Pourquoi est-ce qu'ils me font Un r'gard avec les yeux si sages Moi qui ne suis qu'une poupée Je voulais seulement les charmer Avec mes jupons de papier. Ils me remontent et me font tourner Me font tourner dans la danse Trois petits pas de menuet Tournez, tournez Une révérence, Ils me replongent dans le silence. Pourquoi est-ce qu'ils me font Toujours chanter les mêmes romances Moi qui ne suis qu'une poupée Qui voulait casser ses ficelles Passer de l'autre côté du décor. Ils me remontent et me font tourner Me font tourner dans la danse Trois petits pas de menuet Tournez, tournez Une révérence, Ils me replongent dans le silence. Pourquoi est-ce qu'ils me font Toujours danser comme la mort Je ne veux plus jouer à la poupée Je voudrais sortir de ma boîte Pousser enfin la porte étroite Et respirer Et respirer Et respirer Et res-pi-rer
Petit bonheur
Le clown gris
Il faut reconnaître que cette chanson était difficile à chanter. Mais Laurence a ici un peu exagérer intentionnellement les fausses notes. Ce n'est pas vraiment réussi, mais c'est un souvenir et, moi, j'aime bien. Cela mériterait une véritable orchestration rock.
La nébuleuse
Les texte ici est de moi. Dans la première version, c'est Laurence qui chante. Dans la deuxième, c'est moi. La troisième est un instrumental réalisé au début des années 2000, avec bien plus de moyens que pour l'original de 1980.
- La nébuleuse aux reflets bleus (Laurence)
- La nébuleuse aux reflets bleus (Moi)
- La nébuleuse aux reflets bleus (instrumental)
Texte
Au fond des yeux, Un oiseau me regarde. Il est heureux, Il va dans les étoiles Au fond de de la nébuleuse aux reflets bleus Sans un adieu, Il reprend son voyage En haut des cieux, Assis sur un nuage Auprès de la nébuleuse aux reflets bleus. Au fond des yeux, Une larme s'attache Et brille comme la perle des dieux; Mélancolie des vagues. La nuit, le froid, la glace, Solitude du large, Je t'attends.