Privé

De imagina
Révision de 10 janvier 2025 à 03:08 par Satrama (discussion | contributions) (Amer, amer...)

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Zone privée, réservée à des proches.

Quelques bricoles commises avec ma première amoure dans le début des années 1980.

A l'époque, je travaillais avec un piano électronique, un Yamaya CP35, une basse imitation Fender et un Revox A77. Parois aussi quelques bricoles comme des gamelles en fer blanc qui servaient de percussions.

Les textes sont des poèmes de Laurence Day qui à la base n'avaient pas été écrits pour être mis en musique.

Amer, amer...

La toute première chanson que nous avions faite ensemble. La version 1 est chantée par une amie dont j'ai oublié le nom mais pas celui de son père : Daniel Siret. Ce dernier avait écrit et publié un recueil de poèmes qui s'appelait "Amours océanes". J'en avait mis certains en musique. La deuxième est chantée par Laurence.

Texte

Sur un vieux tas de pierre
A mordre la poussière
A sucer le présent
Comme un morceau de zan amer

Je resterai sirène
Ou encore un peu sorcière
Je resterai encore
A longer le canal
Un gant de boxe au cœur
Et la mémoire en sueur
Qui me fait mal
Qui me fait peur

Exorciser la mal
Avec des crayons de couleur
Un rimmel à cent balles
Et tant de projets en fleur
Je resterai encore
Comme on va à cloche-pied
Je pousserai mon galet
De la terre jusqu'au ciel
Avec un rien de fiel
Au fond de mon palais

Je resterai encore
Comme on mime sa mort
En attendant que la brume
Lentement me consume
Petite sirène sur le port

Je resterai encore
peut-être un peu sorcière
Tout le long du canal
En rade sur le quai
Mon âme sous le bras
Comme un colis piégé

Sur un vieux tas de pierre
A mordre la poussière
A sucer le présent
Comme un morceau de zan amer, amer, amer

Poupée mécanique

Une chanson pour les jeunes femmes qui cherche à échapper à l'étroit cadre dans lequel on aimerait les garder. Version 1 chantée par Laurence, version 2 chantée par moi et l'instru en version 3.

Texte

Pourquoi est-ce qu'ils me fond
Le coeur comme une boîte à musique
Moi qui n e suis qu'une poupée
Je voulait simplement jouer
Avec le temps des mécaniques

Pourquoi est-ce qu'ils me font
Un r'gard avec les yeux si sages
Moi qui ne suis qu'une poupée
Je voulais seulement les charmer
Avec mes jupons de papier.

Ils me remontent et me font tourner
Me font tourner dans la danse
Trois petits pas de menuet
Tournez, tournez
Une révérence,
Ils me replongent dans le silence.

Pourquoi est-ce qu'ils me font
Toujours chanter les mêmes romances
Moi qui ne suis qu'une poupée
Qui voulait casser ses ficelles
Passer de l'autre côté du décor.

Ils me remontent et me font tourner
Me font tourner dans la danse
Trois petits pas de menuet
Tournez, tournez
Une révérence,
Ils me replongent dans le silence.

Pourquoi est-ce qu'ils me font
Toujours danser comme la mort
Je ne veux plus jouer à la poupée
Je voudrais sortir de ma boîte
Pousser enfin la porte étroite
Et respirer
Et respirer
Et respirer
Et res-pi-rer

Petit bonheur

Le clown gris

La nébuleuse

Les texte ici est de moi. Dans la première version, c'est Laurence qui chante. Dans la deuxième, c'est moi. La troisième est un instrumental réalisé au début des années 2000, avec bien plus de moyens que pour l'original de 1980.

Texte

Au fond des yeux,
Un oiseau me regarde.
Il est heureux,
Il va dans les étoiles
Au fond de de la nébuleuse aux reflets bleus

Sans un adieu,
Il reprend son voyage
En haut des cieux,
Assis sur un nuage
Auprès de la nébuleuse aux reflets bleus.

Au fond des yeux,
Une larme s'attache
Et brille comme la perle des dieux;
Mélancolie des vagues.
La nuit, le froid, la glace,
Solitude du large,
Je t'attends.

Des chansons réalisées début des années 2000 avec ma soeur cadette, Frédérique.