Arrivée au pays merveilleux des orcs : Différence entre versions
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Et puis, un jour, il y eut un troll prêt du maître de vol. Il était silencieux. Chayem était de bonne humeur et tenta d'engager la conversation avec lui. Il s'appelait Zoulwam, ou quelque chose comme ça. Il lui expliqua que des sin'dorei s'étaient installés à Cabestan. Chayem se dit que c'était peut-être le moment d'entreprendre un nouveau voyage. Cabestan n'était pas loin, ça irait vite. |
Et puis, un jour, il y eut un troll prêt du maître de vol. Il était silencieux. Chayem était de bonne humeur et tenta d'engager la conversation avec lui. Il s'appelait Zoulwam, ou quelque chose comme ça. Il lui expliqua que des sin'dorei s'étaient installés à Cabestan. Chayem se dit que c'était peut-être le moment d'entreprendre un nouveau voyage. Cabestan n'était pas loin, ça irait vite. |
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Version actuelle en date du 29 novembre 2021 à 09:29
Née en Quel'Thalas, il y a déjà bien longtemps, elle a commencé par suivre Kael'Thas après la guerre. Elle se retrouva ainsi sur Draenor, avant sa destruction. Puis elle rejoignit Illidan au Temple. Mais elle ne le supporta pas très longtemps. Elle revint à Kael'Thas et servit les Solfuries à Raz de Néant. Elle fut l'une de ceux qui se cachèrent à bord de l'Exodar lors de la fuite des draeneïs. C'était une chose secrète. Elle-même ne savait pas vraiment pourquoi on envoyait des gens de son peuple dans cette galère, mais il fallait profiter de l'occasion pour s'enfuir. Elle n'était pas soldat. Mais elle se fit passer pour tel afin de pouvoir embarquer. Il fallait quitter Draenor et passer à une autre vie. Les démons, elle ne les supportait plus. Quant aux draeneïs, elle ne leur en voulait pas spécialement, mais ils lui rappelaient trop les Eredars qu'elle détestait plus que tout. Alors, tant pis pour eux.
Quand on est fille à soldat, on n’a guère le choix. On doit suivre et se taire. Elle n'avait pas grand-chose comme atout pour sa survie. Juste un corps de rêve et une ruse quasi démoniaque – sans doute à force de vivre si près d'eux. D'ailleurs, malgré son mépris pour ses créatures, elle avait appris à se faire obéir des plus faibles d'entre eux, les petits diablotins. C'était un jeu, un passe-temps pour lutter contre l'ennuie. Ça lui est bien utile maintenant. Devant un danger, quel plaisir d'en voir se sacrifier pour elle ! Ça lui procurait comme une jouissance physique. Et la jouissance physique, c'est ce qu'elle avait toujours recherché sans vraiment en avoir conscience. Mais passons !
Le plus difficile a été de parvenir à s'enfuir des iles où ils étaient tombés. Ce n'était pas prévu. Elle crut passer d'une prison à une autre et Brume-sang, avec sa couleur écarlate, lui sapait le moral. Bref, elle profita d'un petit voyage en barque d'un groupe de trafiquants de Kapitalrisk et dut, encore une fois, faire appel à la ruse pour se faire passer pour une cliente potentielle. Une fois sur le continent, sur la côte des Serres Rocheuses, elle profita de l'ombre nocturne pour disparaître. Il fallait trouver un passage, un col pour franchir cette infernale montagne. Elle n'est pas très haute, mais les parois sont si abruptes qu'elle crut qu'elle finirait ses jours dans cette petite hutte orque abandonnée, loin de tous, à manger des écureuils et des crabes.
Mais elle garda l'espoir. Et celui-ci ne l’abandonna pas. À force d'explorer les parois rocheuses, elle avait fini par les apprendre par cœur. Le diablotin qui l’accompagnait avait l'air étrange ce jour-là, plus que d'habitude. Il la regardait avec ses petits yeux espiègles et semblait cacher quelque chose. Elle apprit très vite, en le menaçant de le faire disparaître et de ne plus le faire revenir qu'il avait trouvé le passage, l'unique passage pour continuer le voyage. Sans attendre, elle ramassa les quelques affaires les plus utiles qu'elle avait conservées ou réussit à se fabriquer depuis son arrivée : couverture, briquet à amadou, boîte pour aliments, etc...
C'est ainsi qu'elle parvint à la croisée après avoir traversé les Serres en longeant les parois des montagnes. Les orcs n'étaient pas très accueillant et les trolls riaient souvent en la voyant passer. Mais ça lui fit du bien de reparler à du monde. Étrangement, elle trouvait ses êtres verts, les orcs, attachants. Leur côté brut et massif, mêlé à cette façon qu'ils ont de parler de façon presque enfantine la touchait. Elle n'eut donc pas de mal à se faire quelques amis parmi eux.
Et puis, un jour, il y eut un troll prêt du maître de vol. Il était silencieux. Chayem était de bonne humeur et tenta d'engager la conversation avec lui. Il s'appelait Zoulwam, ou quelque chose comme ça. Il lui expliqua que des sin'dorei s'étaient installés à Cabestan. Chayem se dit que c'était peut-être le moment d'entreprendre un nouveau voyage. Cabestan n'était pas loin, ça irait vite.
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