Soeur de sang : Différence entre versions
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Sur son Sabre de Givre, Emiade galopa droit vers Comté du Nord. Le regard de cette elfe l'obsédait. Elle avait conscience qu'elle se jetait dans la gueule du loup mais l'appel du sang était le plus fort. Elle était prête à tout perdre pour savoir. |
Sur son Sabre de Givre, Emiade galopa droit vers Comté du Nord. Le regard de cette elfe l'obsédait. Elle avait conscience qu'elle se jetait dans la gueule du loup mais l'appel du sang était le plus fort. Elle était prête à tout perdre pour savoir. |
Version actuelle en date du 17 octobre 2021 à 14:50
100326
Sur son Sabre de Givre, Emiade galopa droit vers Comté du Nord. Le regard de cette elfe l'obsédait. Elle avait conscience qu'elle se jetait dans la gueule du loup mais l'appel du sang était le plus fort. Elle était prête à tout perdre pour savoir.
Comté du Nord, le berceau de son enfance. A sa surprise, elle constata qu'une troupe de membres de la Horde l'y l'attendait. Elle chercha partout la sin’doreï de la cathédrale et s'aperçut que ses amies Erynies, Shaanara et celle qui se fait appeler le Corbeau l'avaient suivie.
La situation était tendue. Personne ne parvenait à ce comprendre. Les mains restaient posées sur les armes, prêtent à jaillir à tout moment. Emiade, complètement déboussolée, n'ayant aucun contrôle sur la situation, tentait désespérément de dialoguer avec la sin’doreï qui la regardait en lui faisant des signes. Elle aurait voulu rester seule avec elle pour lui parler. Mais dès qu'elle faisait un pas, toute la troupe suivait, chacune des factions voulant protéger la leur. Elle compris pourtant quelques mots, "soeur", "lethalew", "voir", "me suivre"...
La curiosité d'Emiade devint trop forte. Elle se dirigea vers l'abbaye poussée par la sin’doreï et un autre elfe, masculin, qui semblait être son compagnon. Les autres membres de la Horde formaient un barrage entre eux et les autres membres de l’Alliance. Des altercations éclatèrent et aucune autre issue ne semblait possible. Et puis, surtout, Emiade pensait que tout ceci ne devait pas avoir eu lieu en vain. De toute façon, les dés étaient jetés.
Ils montèrent jusqu'en haut de l'abbaye. Par chance, frère Neals était absent. La sindoreï coinça Emiade dans angle de la pièce et lui parla sèchement en la brutalisant un peu. Emiade avait peur mais ce qui l'inquiétait le plus était ce nom : Lethalew. Elle avait rêvé de ce nom. Elle avait même entendu le rire de celle qui le portait. Et elle savait depuis peu, cette Lethalew était sa sœur. Bientôt, elle entendit sa voix. Elle était là, devant elle. Elle vit son visage. Emiade chancelait sous la puissance des émotions qui l'envahissaient comme un raz de marée. Tout à coup, elle vit que sa sœur devant elle n’était qu’une boule de haine qui vociférait des choses incompréhensibles. Il était clair qu'elle ne lui voulait pas du bien. Le cœur d'Emiade faillit exploser.
Puis, tout se précipita. Les gens de la Hordes se disputaient. Ils ne semblaient pas trop savoir que faire. La sin’doreï c'était éloignée et négociait quelque chose avec celui qui, auparavant, semblait être son compagnon. L'orc et le troll ne cessaient de rire et de grogner. La mort-vivante émettait des gargouillis immondes. Emiade était prête à s'évanouir quand le Corbeau vint l'attraper par le bras, l’entraînant au dehors. Le elfes semblaient avoir tranché : La laisser partir. Lethalew était furieuse contre les siens et s'enfuit en criant comme des sortes d'insultes.
Emiade se retrouva dehors, complètement hébétée, avec son amie corbeau. Elle rentrèrent ensemble à Hurlevent, parlèrent un peu jusqu'à ce qu’Emiade s'écroule sur une peau d'ours étalée sur le sol devant elle, épuisée. Le Corbeau la réconforta un moment. Puis, les lumières s'éteignirent et le silence remplaça le tumulte jusqu'à la fin de la nuit.
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